? Que veut dire chauffeur VTC ?
Vous avez sûrement déjà entendu parler des applications comme UBER, Bolt, Chauffeur Privé, Heetch, ou bien les utilisez-vous déjà. Il s’agit à chaque fois de demander les services d’un chauffeur VTC.
La définition de chauffeur VTC
Pour commencer, le sigle VTC signifie Voiture de Transport avec Chauffeur. Mais selon le Ministère de l’Économie, VTC veut dire aussi Voiture de Tourisme avec Chauffeur. Il y a donc 2 réponses à la question : « que veut dire chauffeur VTC ? ». De toute évidence, il s’agit d’une profession réglementée.
Le véhicule d’un chauffeur VTC dispose notamment d’un macaron de couleur rouge collé à l’avant et à l’arrière. Le conducteur de VTC détient également une carte professionnelle de transport placée également sur le pare-brise. Ainsi, il est possible de reconnaître facilement la voiture d’un chauffeur inscrit au Registre des Exploitants VTC. Pour maintenir ses compétences les chauffeurs VTC bénéficient d’une formation continue à raison de deux jours tous les 5 ans.
VTC : quelles différences avec les chauffeurs de taxi ?
Pour ne pas être identifié à un taxi il ne doit pas disposer d’un compteur horokilométrique et de dispositif lumineux extérieur. Le chauffeur VTC ne peut prendre en charge qu’un client ayant préalablement réservé la course. En d’autres termes, les conducteurs de VTC n’ont pas l’autorisation d’effectuer des maraudes. Une autre différence, c’est qu’en l’absence de licence de taxi conventionné, les VTC ne peuvent pas effectuer de transports médicalisés.
L’histoire des VTC et taxis en France
Avant 1789 et la Révolution Française
L’histoire des VTC commence à Paris lorsque les cochers au service de la cour du roi se sont vus remettre des remises (garages) pour y stationner leurs carrosses et fiacres. C’est alors le début des “voitures de remise”. Vers 1640, Nicolas Sauvage inventa le premier service de carrosses en location à l’heure ou à la journée. D’autres entrepreneurs (Charles Villerme, Pierre Hugon sieur De Givry) lui emboîtèrent rapidement le pas. La voiture de remise, qui pouvait prendre la forme d’un carrosse, d’un coupé ou d’un cabriolet, était parquée au dépôt de l’entrepreneur où le client venait la louer (avec un cocher).
1830, les cabriolets de régie
Les cabriolets de régie (numéros rouges) vont jouir d’une liberté sans limite à la condition expresse de ne pouvoir jamais stationner sur la voie publique lorsqu’ils ne sont pas loués (à l’image des VTC) contrairement aux fiacres et cabriolets de place. On estime le nombre de voitures de louage à environ 2 000 au cours de cette période. En décembre 1865, le pouvoir décida de mettre fin au monopole de la compagnie C.I.V (Compagnie Impériale des Voitures de Paris) constatant que « la libre concurrence convient mieux aux goûts très divers du Public ». L’été 1866, la CIV cessa d’exister et se transforma en Compagnie Générale des Voitures de Paris.
1955, l’exploitation des entreprises de remise et de tourisme
Le décret du 15 juillet 1955 permet de mieux comprendre la jonction entre l’Histoire des VTC et la profession des actuels chauffeurs.
Les dispositions du présent décret s’appliquent aux entreprises de remise et de tourisme, c’est-à-dire à celles qui mettent à la disposition de leur clientèle des voilures de tourisme de luxe, dites « voitures de grande remise », conduites par le propriétaire ou son préposé, suivant des conditions fixées à l’avance entre les parties.
Nul ne peut exercer la profession d’entrepreneur de remise et de tourisme s’il ne remplit pas les conditions de compétence et de moralité nécessaires, s’il ne dispose pas d’un personnel qualifié et d’un matériel répondant aux conditions fixées à l’article 5.
L’aptitude à l’exercice de la profession est constatée par la remise d’une licence par le préfet, après avis d’une commission départementale. Il pourra être fait appel de la décision de refus du préfet auprès du ministre des travaux publics, des transports et du tourisme, qui recueillera l’avis d’une commission nationale. Ces licences peuvent être suspendues ou retirées dans les mêmes formes en cas de faute professionnelle.
Les voitures de grande remise ne peuvent ni stationner sur la voie publique si elles- n’ont pas fait l’objet d’une location préalable, ni être louées à la place. Elles ne peuvent comporter, sauf dérogation fixée par arrêté préfectoral, de compteur horokilométrique.
Les voilures de grande remise doivent comporter cinq places au moins et sept au plus pour les passagers. Elles doivent être d’un type récent et offrir aux passagers les conditions de confort et les aménagements intérieurs, la puissance et la rapidité réclamés par la clientèle internationale. Elles doivent être munies d’une plaque distinctive délivrée par le préfet après contrôle.
2009: modernisation et voitures de tourisme avec chauffeur
Avec la loi du 22 juillet 2009, la profession est désormais dénommée « Exploitation de voitures de tourisme avec chauffeur » (VTC). Les entreprises en question doivent désormais disposer d’une ou plusieurs voitures répondant à des conditions techniques et de confort, ainsi que d’un ou plusieurs chauffeurs titulaires du permis B et justifiant de conditions d’aptitude professionnelle. Depuis, le métier de chauffeur VTC est soumis à l’obtention d’une carte professionnelle par la réussite d’un examen. En décembre 2011, se font connaître les premières applications mobiles de mise en contact d’utilisateurs avec des conducteurs réalisant des services de transport, notamment Uber. On peut ensuite voir l’arrivée de Chauffeur Privé, LeCab, Allocab, Lyft, et bien d’autres …
1er janvier 2015 : le changement de nom
Une nouvelle loi relative aux taxis et aux VTC change la dénomination de l’activité en « Exploitation de voitures de transport avec chauffeur ». C’est le début de l’inscription obligatoire au Registre des exploitants de VTC.
2017 : le lancement d’Annecy VTC
L’Histoire des VTC continue depuis 2017 avec le lancement de notre entreprise Annecy VTC. Appelez le 07 61 66 15 51 pour réserver votre trajet.
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