Taxis conventionnés ou transports VSL
Pour motif médical, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) procède au remboursement des frais de transport assis. Le service est accessible uniquement sur prescription d’un médecin. Ce dernier coche alors la case indifférenciée : VSL / Taxi. La société de transport choisit alors d’utiliser un Véhicule Sanitaire Léger (VSL) ou un taxi pour la course du patient. Très souvent, ce choix c’est celui de la rentabilité : le taxi conventionné. Il permet de surfacturer le trajet à la CNAM en grossissant par exemple les frais d’attente du client.

Un budget faramineux
1,86 milliards d’euros par an, c’est ce que coûte les taxis conventionnés à la CNAM. Alors que le montant s’élevait à 500 millions d’euros en 2013, cette dépense bondit d’année en année. La CNAM a tenté fébrilement de négocier les tarifs avec les fédérations de taxis selon le protocole d’accord datant du 12 novembre 2018.
VTC et ouverture à la concurrence
Pour limiter ces dépenses, une solution simple pourrait voir le jour : l’ouverture de ce marché public à la concurrence des VTC. Le combat ne date pas d’hier, en 2014, la société Allocab avait rédigé cette demande sous forme d’une lettre ouverte aux maires de France. Une étude de l’Université du Kansas a même montré en octobre 2017 que Uber avait diminué de 7% le nombre d’interventions des ambulances aux États-Unis. Bien qu’il soit urgent de faire des économies, Thierry Schifano, président de la Fédération Nationale des Transports Sanitaires ne souhaite pas que les VTC viennent “casser les prix”.
Mis à part l’argument économique, les établissements de santé font également face à une pénurie de transport en début de nuit. Les VTC sont donc appelé régulièrement pour remédier au manque d’effectif de taxi et VSL.
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